Les Palestiniens de Cisjordanie occupée, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est, sont appelés à voter le 22 mai. Le président palestinien Mahmoud Abbas, 86 ans, avait affirmé que ces élections ne pourraient avoir lieu si les Palestiniens de Jérusalem-Est, qui vivent sous l’autorité d’Israël, ne pouvaient aussi voter.
Comme l’Etat hébreu interdit toute activité politique de l’Autorité palestiniennes à Jérusalem, M. Abbas avait demandé à des pays européens de faire pression sur Israël pour le convaincre d’autoriser la tenue du vote dans cette partie de la Ville Sainte.
Or, lundi, la Commission électorale palestinienne a indiqué dans un communiqué avoir pris ses dispositions afin de permettre à 150.000 électeurs de Jérusalem-Est de voter dans 11 bureaux de vote mis sur pied dans "la périphérie de Jérusalem", du côté de la Cisjordanie, "là où il n’y a pas besoin d’approbation israélienne".
Une soixantaine de candidats sur ces listes sont de Jérusalem-Est, d’où l’importance pour le scrutin qu’Israël permette le déroulement de la campagne locale alors que trois candidats de la ville ont été interpellés ces derniers jours par la police israélienne.
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